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Vous rêvez de découvrir la richesse du Panama sans perdre de temps à tout organiser ? En dix jours sur place, il est possible de savourer le meilleur de ce pays contrasté : entre forêts exubérantes, plages de rêve et villes bouillonnantes. Voici comment vivre une expérience complète et sans fausse note, même si vous n’avez que quelques jours devant vous.
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ToggleÀ peine posé le pied sur le sol panaméen, impossible de résister à l’énergie de Panama City. Ici, le contraste entre la silhouette de gratte-ciels et le Casco Viejo — vieux quartier colonial classé par l’UNESCO — séduit au premier regard. Débutez par une promenade dans les ruelles pavées à l’heure où les odeurs de café flotteront dans l’air, arrêtez-vous pour un ceviche frais au marché aux poissons, puis grimpez sur un rooftop pour un coucher du soleil sur la baie.
Ne manquez sous aucun prétexte la visite du Canal de Panama et de ses impressionnantes écluses de Miraflores : voir les cargos gigantesques passer à quelques mètres est hypnotisant. Pour respirer, arpentez la Cinta Costera avec les joggeurs locaux et profitez des panoramas sur la skyline digne de Miami.

Cap ensuite vers San Blas, petit coin de paradis presque hors du temps. Les îles San Blas (ou Guna Yala) forment un archipel de minuscules îlots de sable blanc, bordés de cocotiers, que gère le peuple Guna. Ici, pas de resorts ni de programme tout inclus : l’esprit c’est l’authenticité. Passez deux jours en cabane traditionnelle, entre snorkeling dans des récifs coralliens incroyables, sorties en pirogue et découverte par le menu de la culture locale.
Les transferts sont un peu roots : il faut souvent un 4×4 puis une barque à moteur pour rejoindre les îles principales. Mais l’aventure en vaut chaque secousse !
Après l’expérience San Blas, retour vers la capitale pour attraper un vol matinal vers le mythique archipel de Bocas del Toro. Ici, atmosphère totalement cool : pieds nus toute la journée, pôles hippie chic, plages bordées de forêt… L’île principale, Isla Colón, vibre au rythme des soirées et des balades à vélo. Pour la tranquillité, direction Isla Bastimentos — un bijou, célèbre pour la plage Red Frog et le parc marin où l’on admire coraux, dauphins et étoiles de mer.
Pratiquez snorkeling, kayak ou plongez dans la lagune bioluminescente. Prenez aussi une journée pour explorer les petites îles désertes accessibles en bateau-taxi.
Troquez ensuite le climat tropical pour la fraîcheur des montagnes de Boquete, au cœur de la province de Chiriquí. Ici, tout est vert et apaisant. Place à la rando, notamment le fameux sentier des Quetzals, parfait pour les amoureux de nature sauvage — peut-être apercevrez-vous le mythique oiseau quetzal aux reflets irisés.
Impossible de passer à Boquete sans goûter au café local, l’un des meilleurs au monde. Les visites de plantations de café sont à la fois savoureuses et instructives : on découvre tout le processus, du grain à la tasse, en passant par l’histoire et la passion de cultivateurs passionnés.

Photo par Bernd 📷 Dittrich sur Unsplash
Si vous aimez les défis, prévoyez une journée pour l’ascension (très matinale !) du volcan Barú, toit du Panama. À l’aube, il est parfois possible d’apercevoir à la fois l’Atlantique et le Pacifique depuis le sommet. C’est une randonnée éprouvante (comptez 6 à 8h pour l’aller-retour), mais les paysages sont suffisamment magiques pour faire oublier la fatigue.
Avant de quitter le Panama, accordez-vous une ultime pause culturelle. Le Biomuseo, signé Frank Gehry, consacre tout un parcours interactif à la biodiversité du pays. C’est coloré, pédagogique et très immersif. Poussez un détour dans les marchés artisanaux ou au mercado de Mariscos pour dénicher masques colorés ou hamacs à rapporter dans vos valises. Si vous aimez l’artisanat, demandez à voir les célèbres molas confectionnées à la main par les femmes Guna.
La saison sèche (de janvier à avril) est idéale : soleil, chaleur supportable, peu de moustiques. Bien sûr, les billets sont plus chers sur cette période. Pendant la saison des pluies (mai à novembre), il pleut généralement l’après-midi, mais cela reste possible pour les voyageurs au budget serré en quête d’authenticité.
Le Panama reste une destination accessible en Amérique centrale, mais les prix peuvent vite grimper selon les activités choisies. Pour vous aider à planifier, consultez le comparatif ci-dessous :
| Dépenses | Fourchette budget « économique » | Fourchette budget « confort » | À savoir |
|---|---|---|---|
| Vol international A/R | 400-650 € | 700-1000 € | Variable selon la saison |
| Hébergement (total par pers./10j) | 200-300 € (auberges, cabanes locales) | 400-700 € (hôtels 3-4*) | San Blas : hébergement simple, ailleurs varié |
| Transports internes | 120-200 € | 250-400 € | Vols intérieurs vers Bocas/Boquete conseillés |
| Nourriture | 80-120 € | 180-300 € | Repas local ou restaurants touristiques |
| Activités et excursions | 100-200 € | 250-500 € | Entrées parcs, guide, plongée/snorkeling |
| Total (hors achats perso) | 800-1470 € | 1780-2900 € |

Pour les citoyens français et la plupart des ressortissants européens, un passeport valide (au moins 6 mois) suffit pour entrer au Panama. Pas de visa nécessaire pour un séjour de moins de 90 jours. Sur place, la sécurité est globalement correcte, mais évitez de vous balader la nuit dans le centre de Panama City ou dans certains quartiers excentrés.
Aucun vaccin n’est obligatoire, mais il est fortement recommandé d’être à jour (DTPolio, hépatite A/B, typhoïde). Dans les zones rurales, pensez à emporter un répulsif moustiques ; pas de paludisme dans les régions visitées dans cet itinéraire.
Le pays est vaste, mais voyager au Panama reste simple grâce à un réseau de vols domestiques reliant Panama City à Bocas del Toro ou David (pour Boquete) et à un maillage efficace de bus. Pour San Blas, il faut réserver un transport combiné : 4×4 jusqu’au port, puis lancha (bateau-taxi).
Entre les grandes étapes, privilégiez l’avion pour gagner du temps. Les bus interprovinciaux sont économiques mais moins confortables sur les longues distances. Sur place, les taxis (officiels) ou VTC sont la norme dans les villes.
Le balboa panaméen est la monnaie officielle mais, concrètement, vous n’utiliserez que des dollars américains (USD). Les distributeurs automatiques sont présents dans toutes les villes, prévoyez toujours un peu de liquide pour les zones rurales ou les îles. Les cartes bancaires sont acceptées presque partout, sauf parfois à San Blas et dans les échoppes artisanales.
Voyager léger, c’est la clé. Voici la liste des indispensables pour un séjour réussi (fichier à adapter selon vos goûts) :
Autour de Boquete, optez pour un atelier dégustation de café : cueillette, torréfaction et… dégustation bien sûr ! Testez aussi la sancocho de gallina, plat national, et la ceviche fraîche du Pacifique.
Hormis le volcan Barú et le sentier des Quetzals, vous pouvez explorer la région de Santa Fe ou les mangroves du golfe de Chiriquí pour une excursion en kayak, loin des foules.
À Bocas, programmez une escapade vers les plages secrètes de Isla Zapatilla ou faites de la plongée sous-marine à Isla Solarte. Dans l’archipel de Las Perlas (proche de Panama City), il est possible d’apercevoir dauphins et baleines à certaines saisons.
Participez à un atelier de fabrication de molas avec les femmes Guna, ou visitez une communauté Emberá le long du fleuve Chagres pour un aperçu du Panama traditionnel, entre danses, artisanat et gastronomie locale.
Explorer le Panama, même sur dix jours, c’est choisir la diversité : architecture coloniale, nature brute, plages de sable blond, ambiance festive et rencontres inoubliables. Ici, chaque étape a sa propre identité, son paysage, son rythme, son parfum et ses couleurs. Il n’existe pas une bonne façon de parcourir le pays : que vous soyez baroudeur, gourmet, amateur de farniente ou passionné de cultures, le Panama a de quoi électriser vos aventures. Alors, prêt à construire votre voyage sur-mesure et à collectionner les souvenirs uniques ? Osez franchir cet isthme, c’est l’assurance d’un séjour qui laisse des traces longtemps après le retour.
Que vous recherchiez la détente absolue sous les cocotiers, l’adrénaline d’un sommet volcanique ou la magie des rencontres locales, le Panama, en dix jours, prouve que l’intensité du voyage prime sur la durée. N’attendez plus pour planifier votre itinéraire, réservez vos premières nuits… et ouvrez grand les yeux : ce pays va vous surprendre !
La meilleure saison s’étend de janvier à avril, période sèche idéale pour profiter de la plage et randonner sans pluie gênante. Les prix augmentent en haute saison, donc pensez à réserver tôt. Hors saison, la nature explode mais il faut accepter quelques averses.
Comptez entre 800 et 2000€ par personne, selon que vous optiez pour auberges ou hôtels confort, et selon les activités (excursions, plongée, vols intérieurs). Anticiper vous fera économiser !
Non, le passeport suffit pour des séjours jusqu’à 90 jours. Gardez bien votre copie de billet de retour, souvent exigée à l’arrivée.
Absolument : la monnaie balboa équivaut au dollar, mais en pratique tout se règle en billets USD. Gardez du liquide pour les îles et marchés locaux.
Non, tant que vous réservez vos transferts (4×4, bateaux, vols intérieurs) à l’avance. Les liaisons principales sont fréquentes, les agences locales rodées. Prévoyez un peu de souplesse dans le timing pour profiter sans stress.
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