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Tu regardes les photos : des plages turquoise, des montagnes à perte de vue, des villages figés dans le temps. Tu entends parler de l’Albanie comme d’une pépite encore discrète, où l’on peut voyager à petit prix, loin des foules. Mais voilà, une petite question te retient : Est-ce vraiment sûr ? Est-ce que c’est une destination sans risque en 2025 ?
Je te réponds tout de suite : oui, globalement, l’Albanie est une destination sûre pour les voyageurs. Mais comme pour n’importe quel pays, il y a des nuances, des conseils à connaître, et des comportements à adopter pour voyager sereinement. Et c’est exactement ce que je vais te partager ici : un point de vue honnête, vécu, et accessible.
J’y suis allé deux fois. La dernière, c’était en juin 2025. Et ce que j’ai vu, vécu, entendu sur place… ça mérite d’être raconté sans filtre.
Table des matières
ToggleAvant de partir, j’ai eu droit à tout :
– « Tu vas vraiment là-bas ? »
– « C’est pas encore un peu risqué ? »
– « Ils ont réglé leurs histoires de mafia ? »
Alors oui, l’Albanie traîne une vieille réputation. Celle des années 90, d’un pays post-communiste isolé, avec des tensions, de la corruption, une image trouble.
Mais ça, c’est du passé. L’Albanie d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec ces clichés. Ce pays a changé vite, très vite. Et il mérite qu’on l’aborde avec un regard neuf.
Globalement, le niveau de sécurité est bon. Je me suis senti en sécurité dans toutes les villes visitées : Tirana, Berat, Gjirokastër, Sarandë, Theth. Même en arrivant tard, en marchant seul, ou dans des coins plus isolés.
Les crimes violents contre les touristes sont extrêmement rares. On est loin des risques réels de certaines capitales européennes. Et les Albanais sont souvent accueillants, protecteurs, parfois même un peu trop curieux, mais jamais agressifs.

S’il y a un point où je te conseille une vigilance sincère, c’est sur la route. La conduite en Albanie, c’est sportif. Parfois chaotique.
Si tu loues une voiture (ce que je recommande pour être libre), choisis un modèle avec de bonnes suspensions, et assure-toi d’être bien couvert en cas d’accident.
Et surtout : roule cool. Ne sois pas pressé. Regarde la route ET le paysage.
L’Albanie est une terre qui bouge. Littéralement. Elle est située en zone sismique. Les tremblements de terre y sont rares mais possibles. En 2024, un petit séisme a secoué le sud du pays sans dégâts majeurs. Rien d’alarmant, mais il est bon de savoir quoi faire si le sol se met à trembler : rester calme, s’éloigner des structures fragiles, et suivre les instructions locales si besoin.
Autre chose : la montagne. Magnifique, vertigineuse, sauvage. Mais attention. Certaines randonnées (notamment dans les Alpes albanaises) peuvent être engagées. Ne pars pas seul sur des sentiers mal balisés. Préfère les treks connus, comme Valbona-Theth, ou prends un guide local pour les plus isolés.
Je n’ai pas de point de vue personnel ici, mais j’ai échangé avec trois femmes rencontrées à Berat, qui voyageaient seules. Aucune n’a rapporté de harcèlement ou d’attitude déplacée. Au contraire : elles parlaient d’une bienveillance étonnante.
Mais comme partout, la prudence reste de mise. Éviter certaines zones la nuit, rester dans les lieux fréquentés si tu es seule, refuser poliment les sollicitations trop insistantes.
Aucun vaccin n’est obligatoire pour entrer en Albanie. Le système de santé est en progrès, mais reste parfois rudimentaire en dehors de Tirana.
Et si tu as un traitement régulier, prévois large : les pharmacies sont nombreuses mais pas toujours bien approvisionnées.
Je me suis retrouvé à Sarandë avec un couple de Français et leur gamin de 5 ans. Et franchement ? C’était nickel.
Le seul point à anticiper : les longues distances. Si tu veux explorer l’Albanie du nord au sud, évite les marathons de route. Laisse-toi du temps. Le pays se savoure lentement.
L’Albanie est une démocratie. Le climat politique est plutôt stable. Tu ne risques pas de manifestations violentes ou de blocages.
Mais comme dans tout pays, des tensions sociales peuvent exister. Évite les rassemblements politiques, reste à l’écart des débats publics tendus.
Ce qui est sûr : tu ne sentiras jamais la moindre hostilité vis-à-vis des voyageurs étrangers.
Certaines zones proches du Kosovo ou du Monténégro peuvent faire hésiter. Mais les frontières sont ouvertes, et les liaisons fonctionnent bien.
J’ai pris un bus de Shkodër à Podgorica sans aucun souci. La région du nord est même l’un des joyaux de l’Albanie, et tu aurais tort de passer à côté.
| Bon réflexe | Pourquoi c’est utile |
|---|---|
| Faire une copie de ses papiers | En cas de vol ou de contrôle |
| Utiliser des apps locales (taxi, logement) | Plus sécurisé, plus économique |
| Apprendre deux-trois mots d’albanais | Les locaux apprécient, vraiment |
| Toujours garder un peu de cash | Certains restos ou hôtels n’acceptent pas la carte |
| Ne pas s’attendre à du luxe partout | Et c’est ça qui fait le charme |
Si tu lis encore ces lignes, tu as déjà compris une chose essentielle : l’Albanie n’est pas un pays dangereux, c’est un pays encore brut, encore vrai. Un pays qui se mérite, qui surprend, qui bouscule parfois, mais qui ne triche pas.
Tu peux y aller en solo, en couple, en famille. Tu peux dormir dans une maison d’hôtes au bord d’un lac, randonner dans des gorges dignes de Jurassic Park, ou boire un café sur un toit de Tirana en regardant les montagnes fondre dans la mer.
Alors ? Tu hésites encore ?
Dans les grandes villes, oui. Mais en zone rurale, mieux vaut acheter de l’eau en bouteille, ou utiliser une gourde filtrante.
Non, pas pour les ressortissants de l’Union Européenne. Ton passeport ou ta carte d’identité suffit.
Mai-juin ou septembre-octobre. Il fait beau, chaud sans excès, et il y a moins de monde sur les plages et les routes.
Non. Beaucoup d’endroits n’acceptent que du cash, surtout dans le nord et les villages. Prévois toujours des leks sur toi.
Pas du tout. L’anglais est très répandu chez les jeunes, et le français est encore compris chez les plus anciens. Mais un petit “Faleminderit” (merci), ça fait toujours son effet.
Et toi, est-ce que tu te sens prêt à découvrir ce coin d’Europe un peu à part ?
Parce que l’Albanie, ce n’est pas juste une destination. C’est un voyage dans le temps, dans l’humain, dans la nature. Et c’est peut-être exactement ce que tu cherches.
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