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Tu te tiens devant ton globe, ou ton onglet Skyscanner grand ouvert, et la question tombe : Thaïlande ou Malaisie ?
Les deux te font rêver. Tu imagines déjà les plages, les temples, les marchés de nuit. Mais tu n’as ni le temps ni le budget pour visiter les deux d’un coup. Alors il faut trancher. Mais comment choisir entre deux merveilles d’Asie du Sud-Est ?
J’ai eu exactement ce dilemme il y a quelques années. J’ai voyagé dans les deux pays, parfois seul, parfois avec des amis, et ce que je peux te dire, c’est qu’ils sont aussi différents que complémentaires.
Dans cet article, je ne vais pas te donner un gagnant. Je vais te montrer les différences vécues, te raconter les ambiances, les rencontres, les coups de cœur, pour que tu puisses choisir celui qui te ressemble le plus.
Table des matières
ToggleDès que tu poses le pied à Bangkok, tu sens le tumulte. Les tuk-tuks te frôlent, les odeurs de brochettes grillées t’enveloppent, et le bouddha géant de Wat Pho t’observe de son calme millénaire. C’est le pays du contraste permanent : chaos urbain et spiritualité tranquille, jungle d’asphalte et plages de rêve.
La Thaïlande te réveille. Elle est vivante, colorée, bruyante. Si tu veux un voyage qui pulse, où chaque jour t’envoie dans un décor différent, c’est là que tu dois aller.
La Malaisie, elle, t’accueille doucement. Kuala Lumpur est active, bien sûr, mais la pression est moindre. Les gens prennent le temps. Dans un hawker center de Penang, un vieux monsieur m’a expliqué, entre deux bouchées de laksa, que le secret de la Malaisie, c’était l’équilibre.
Et c’est vrai. L’île de Langkawi, les collines fraîches des Cameron Highlands, la jungle de Bornéo… Tout t’invite à respirer, à vivre plus lentement. Moins de fête, plus de contemplation.
Koh Phi Phi, Koh Tao, Railay Beach… rien que les noms font rêver. Et la réputation est méritée : des eaux turquoise, des plages bordées de palmiers, des bungalows posés sur le sable.
Mais attention, ces lieux sont parfois très fréquentés. Le tourisme de masse est passé par là. Si tu veux du calme, il faudra chercher un peu plus loin : Koh Yao Noi, ou même Koh Kood, encore préservée.
Anecdote : à Koh Lanta, j’ai passé trois jours dans une cabane sans clim, face à la mer. Le matin, je me réveillais avec les singes qui se chamaillaient sur le toit. C’était simple, brut, parfait.
Perhentian, Tioman, Redang… ces noms te disent moins, et c’est tant mieux. Car ces plages sont magnifiques, mais encore relativement peu connues.
À Perhentian Kecil, j’ai nagé avec des tortues dans une eau cristalline, sans guide, sans groupe. Juste moi, un masque, et le silence bleu autour.
Les plages malaisiennes sont plus discrètes, mais tout aussi belles. Et souvent, tu les auras presque pour toi seul.
En Thaïlande, les temples sont partout. De Chiang Mai à Sukhothaï, tu peux passer des journées entières à te perdre dans les chedis, les statues dorées, les jardins silencieux.
Et ce n’est pas seulement décoratif. Le bouddhisme est vivant, enraciné, dans les gestes du quotidien. Un chauffeur de taxi m’a offert un collier de fleurs “pour la route”, bénédiction impromptue.
La Malaisie, c’est une fusion fascinante. Chinois, Malais, Indiens, mais aussi traces coloniales portugaises, britanniques. Tout se mélange, dans les quartiers, les temples, les assiettes.
À George Town, j’ai passé une matinée dans un temple hindou, une heure plus tard j’étais dans une mosquée. Puis un temple bouddhiste. Le tout à pied.
À Malacca, dans une vieille ruelle, un petit restaurant tenait une pancarte : “Cuisine Baba-Nyonya, 4 générations.” Le curry y avait le goût de l’histoire.
Pad thaï, green curry, tom yum, mango sticky rice… Tu les connais ? Eh bien sur place, ils explosent en bouche. Parce que les ingrédients sont frais, la cuisson est juste, et les cuisiniers sont fiers de leur art.
Un soir à Chiang Mai, je suis resté 2 heures à regarder une vieille dame préparer son curry. Elle m’a tout expliqué, lentement, en souriant. À la fin, elle a refusé que je paie. “C’est mon cadeau pour ton voyage.”
La nourriture thaïe, c’est du feu, du sucre, de l’équilibre.
Nasi lemak, roti canai, laksa, satay… Là aussi, les saveurs sont puissantes, mais plus variées. Chaque plat porte l’empreinte d’une communauté, d’une histoire.
Et c’est moins attendu. Tu découvres à chaque repas. Pas un jour sans une surprise dans l’assiette.
J’ai mangé des bananes caramélisées dans une feuille de pandan dans un marché de nuit à Ipoh. Je ne saurai jamais le nom du plat. Mais je m’en souviens encore.
| Poste de dépense | Thaïlande (€/jour) | Malaisie (€/jour) |
|---|---|---|
| Hébergement | 10–40 | 15–50 |
| Nourriture | 5–15 | 7–20 |
| Transports | 5–20 | 7–25 |
| Activités | 10–40 | 10–30 |
Verdict ? Les deux sont très abordables, surtout comparés à l’Europe. La Thaïlande peut être un peu moins chère en mode backpack, mais la Malaisie offre un meilleur rapport qualité/prix dès qu’on monte un peu en gamme.
Les deux pays sont parfaits pour un premier voyage en Asie. Les gens sont accueillants, l’anglais est courant dans les zones touristiques, les infrastructures sont bonnes, les transports faciles à comprendre.
En tant que voyageur solo, je me suis senti à l’aise partout. Jamais agressé, jamais regardé de travers. Même en tant qu’étranger, tu es vu avec bienveillance.
Seul bémol : en Malaisie, les codes vestimentaires sont un peu plus stricts dans certaines zones musulmanes. Un tee-shirt à manches et un pantalon léger suffisent.
Si tu voyages avec des enfants, la Malaisie est plus calme. Moins de trafic, de bruit, de tentations nocturnes. Plus de musées, d’aquariums, de sentiers accessibles.
À Langkawi, j’ai vu une famille pique-niquer sur une plage vide pendant que les enfants jouaient avec des crabes. Tranquille, sans stress.
La Thaïlande peut être plus festive, plus intense. À adapter selon l’âge des enfants (et ton niveau d’énergie !).
Si tu cherches un voyage coup de poing, qui t’éblouit dès le premier regard, avec des plages qui claquent, des temples immenses, et une énergie qui secoue : va en Thaïlande.
Si tu veux un voyage plus intérieur, plus doux, plus varié dans ses influences, avec moins de foule, plus de subtilité, va en Malaisie.
Mais dans tous les cas, prépare-toi à être surpris. Ces deux pays donnent, sans compter.
Oui, surtout si tu restes 3 semaines ou plus. Des vols relient les deux pays en 1h30. Mais attention à ne pas courir. Chaque pays mérite au moins 10 à 15 jours.
Non. Les deux sont très sûrs pour les touristes. Même en solo. Reste vigilant comme partout, mais aucun sentiment d’insécurité.
Question piégeuse… La Thaïlande est plus touristique, mais pas moins vraie. La Malaisie est plus discrète, donc parfois plus spontanée. À toi de voir ce que tu recherches.
Parce qu’au fond, le bon choix n’est pas celui que je te dicte. C’est celui qui résonne avec ton moment de vie, ton envie du moment, ton style de voyage.
Moi, je rêve d’un jour où j’aurai le luxe… de ne plus avoir à choisir.
Et toi, tu pars quand ?
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