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Si tu as cliqué sur cet article, c’est sans doute que tu cherches un endroit à Majorque où poser ta serviette sans entendre la playlist d’un beach club à dix mètres. Un lieu où tu peux marcher pieds nus dans le sable, sans te soucier du temps, et peut-être… te retrouver un peu.
Cala Mesquida, je l’ai découverte presque par accident, en remontant la côte nord-est de l’île. Et depuis, je n’ai jamais réussi à l’oublier. Je vais te la raconter comme je l’ai vécue, et te donner tout ce qu’il faut pour que, toi aussi, tu t’y sentes bien — sans rien de trop, sans rien de trop peu.
Table des matières
ToggleLe premier souvenir que j’ai, c’est ce virage dans la pinède. La route sinueuse qui descend doucement vers la mer. Et puis soudain, une étendue de sable clair, presque blanc, bordée de dunes sauvages et d’une mer turquoise comme un rêve pas trop saturé. Rien d’artificiel. Juste une plage qui a gardé ses manières simples.
Il y avait un petit vent. Les pins dansaient, les goélands passaient bas. On entendait la mer avant de la voir. Ce genre de moment où on se dit : tiens, j’aimerais que ça reste comme ça longtemps.
Depuis Palma, compte environ 1h15 de route. Tu prends la Ma-15 jusqu’à Manacor, puis direction Artà, Capdepera, et enfin Cala Mesquida. À partir de Capdepera, les panneaux sont bien visibles. La route serpente entre les collines, les pins, et offre quelques superbes points de vue.
Petit conseil : essaie d’arriver tôt le matin. Il y a un parking gratuit, mais il se remplit vite en été. Et franchement, voir la plage se réveiller avec les premières lueurs, ça n’a pas de prix.
Il existe des lignes de bus depuis Palma ou Alcúdia, mais elles nécessitent souvent un changement à Capdepera. Si tu n’es pas pressé, ça peut fonctionner. Mais pour plus de liberté, la voiture reste ton alliée, surtout si tu veux explorer les environs.
On pourrait se dire qu’une plage reste une plage. Du sable, de l’eau, du soleil. Mais Cala Mesquida, ce n’est pas qu’un décor de carte postale. C’est un site protégé, classé Zone Naturelle d’Intérêt Spécial, où les dunes sont reines et la nature, respectée.
Tu marches entre des collines de sable, recouvertes de lentisques, de petits palmiers et de pins courts, tordus par le vent. Les oiseaux chantent, les goélands crient, les cormorans sèchent leurs ailes au soleil. C’est vivant. Et en même temps, tellement apaisant.

300 mètres de sable fin, une eau translucide qui oscille entre le bleu ciel et le vert pâle. Les vagues y sont parfois présentes, portées par les vents du nord-est, ce qui apporte une fraîcheur agréable en plein été.
Il y a des zones surveillées, des parasols en location, et de la place — même en saison. Ce n’est pas un piège à touristes. Tu peux trouver un coin tranquille sans marcher trois kilomètres.
Une fois, j’ai passé toute une après-midi à ne rien faire. Juste m’allonger, lire un peu, regarder les nuages. Et ça faisait des semaines que je n’avais pas autant décroché.
Si tu aimes explorer les fonds marins, prends ton masque et ton tuba. La clarté de l’eau est impressionnante. Côté droit de la plage, en longeant les rochers, tu trouveras des petites criques parfaites pour observer poissons, oursins et algues ondulantes.
Certains jours, tu verras des gens partir en paddle le long de la côte, parfois même jusqu’à Cala Moltó ou Cala Agulla. Tu peux réserver une excursion combinée paddle/snorkeling au départ de Cala Mesquida — une manière géniale de découvrir la côte sous un autre angle.
Si tu aimes marcher, la randonnée jusqu’à Cala Agulla est un bijou. 4 kilomètres de sentiers côtiers, entre falaises et pinèdes, avec la mer toujours en toile de fond. Pas difficile, mais il faut de bonnes chaussures, surtout si tu pars en fin de journée pour le coucher du soleil.
Je l’ai faite seul, un matin. Au sommet, j’ai croisé un couple de randonneurs allemands. On a partagé une bouteille d’eau, quelques biscuits, et un silence qui voulait dire merci.
Autour de Cala Mesquida, tu trouveras des sentiers balisés, parfaits pour des balades plus courtes. Certains mènent jusqu’au Cap des Freu, d’où la vue sur la mer est saisissante. Tu peux y voir les oiseaux marins nichant sur les rochers, et même apercevoir des dauphins si tu as de la chance.
Cala Mesquida est petite, mais bien équipée. Le VIVA Cala Mesquida Resort & Spa est le plus connu : spacieux, moderne, idéal pour les familles. Si tu cherches plus d’intimité, il y a quelques appartements à louer, souvent avec terrasse vue mer.
J’ai logé une fois dans un studio à l’étage d’une petite maison, à cinq minutes à pied de la plage. Pas de luxe, mais un hamac sur le balcon et le bruit de la mer comme berceuse. C’était parfait.
Il y a quelques restaurants sur place, souvent avec vue. Tu y manges bien, simplement : poisson grillé, tapas, salades fraîches. Mais si tu veux plus de choix, fais un saut à Capdepera ou Artà. Les deux villages regorgent de bonnes adresses, souvent moins chères.
Voici ce que j’ai appris (parfois à mes dépens) :
Si tu restes plusieurs jours, prends le temps de visiter les environs.
Chaque lieu a son ambiance. Et ensemble, ils t’offrent un visage de Majorque qu’on ne trouve pas sur les brochures.
Quand j’ai quitté Cala Mesquida, j’avais cette sensation étrange d’avoir vécu quelque chose d’essentiel. Rien d’extraordinaire, non. Mais une forme de calme retrouvé. Comme si l’endroit m’avait rappelé que le simple peut suffire, quand il est beau, sincère, et respecté.
C’est une plage, oui. Mais c’est surtout une parenthèse dans le vacarme du quotidien. Un lieu pour se retrouver, s’apaiser, s’émerveiller sans s’agiter.
Oui, très. L’eau est claire, la plage est vaste, et les structures touristiques sont bien pensées. Attention simplement aux vagues certains jours.
Absolument. Près des rochers, l’eau est peu profonde et regorge de vie marine. Apporte ton équipement.
Un parking gratuit est disponible à l’entrée de la plage. Il peut être plein en été, donc mieux vaut arriver tôt.
Le camping sauvage est interdit. En revanche, il existe des campings aménagés dans la région, notamment vers Artà.
Mai-juin ou septembre-octobre. Tu évites les foules, profites d’une lumière douce, et l’eau est toujours agréable.
Et toi, dis-moi : si tu pouvais t’échapper demain, juste un jour ou deux… tu irais t’asseoir où, au bord de l’eau ?
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